Une assurance décès est une garantie qui permet au souscripteur de protéger sa famille ou ses proches en cas de décès. Après son décès, l’assureur verse une somme d’argent aux proches pour les aider à prendre en charge les dépenses financières. Cela peut aussi être une rente qui permettra d’assurer l’éducation des enfants. Pour souscrire à cette assurance, quelques éléments sont à prendre en considération.
L’âge limite
En fonction des assureurs, la limite d’âge est variable. Il tourne autour de 80 ans. Toutefois, certains assureurs acceptent jusqu’à 85 ans. Cela dit, mieux vaut souscrire à son assurance décès avant 65 ou 70 ans. Puisque le risque de décès après cette tranche d’âge est très élevé. En dehors de cette question, lorsque vous dépassez un certain âge (généralement au-delà de 50 ans), vous devez fournir la preuve que vous vous portez bien.
En effet, certaines assurances ne couvrent pas les maladies. Pour cela, les assureurs peuvent demander un examen médical prouvant que le souscripteur est en bonne santé. Il est donc important de prendre en compte ce point avant de souscrire à une assurance décès.
La rente ou le capital
Tout comme le premier point, celui-ci est aussi important. Pour faire le choix entre ces deux garanties, il faut prendre en considération vos besoins et en fonction des personnes à protéger. Vous pouvez opter pour la rente lorsqu’il s’agit d’assurer l’éducation de vos enfants. Elle est aussi utile pour protéger un proche contre des difficultés financières dans le futur.
Que ce soit en rente comme en capital, la somme est variable. Cependant, il est préférable de commencer par une somme élevée dès le début de la souscription. Il sera en plus facile de faire évoluer ce montant à la baisse. À noter que la somme qui sera versée aux proches sera exonérée d’impôts ainsi que les droits de succession.
La prime à verser
La raison principale qui pousse à souscrire à une assurance décès, c’est la protection de ses proches. Pour que cette tâche soit une réussite, vous devez prendre en considération le montant de la prime qui sera versée à ses derniers. Dans le cadre de cette assurance, la prime augmente généralement chaque année. Ce faisant, plus vous évoluez en âge, plus le capital sera important.
Prenons l’exemple d’un capital garanti de 100 000 euros. La prime annuelle peut varier entre 150 et 200 euros pour un trentenaire. Cette prime peut se multiplier par 5 pour un quinquagénaire. Ceci, sans compter que les contrats prévoient l’augmentation des primes chaque année en prévision de l’évolution des risques de décès.
Les conditions restrictives
Dans certaines situations, les assureurs n’acceptent pas de débloquer des fonds. Il s’agit notamment des accidents extérieurs comme l’infarctus. Par contre, l’assurance prend en charge les accidents de route. Il faut donc analyser tous les points du contrat d’assurance décès avant de s’engager. Si des informations sur un contrat sont superflues ou sont ambiguës, il ne faut pas perdre votre temps. Il faut passer à un autre sans attendre.
Par ailleurs, le code d’assurance proscrit de fournir de fausses informations à l’assureur. Il faut donc veiller à la justesse des infirmations que vous fournissez à ce dernier. Sinon, il peut prononcer à tout moment l’annulation du contrat pour fausse déclaration.
